[Test] EyePet sur PS3

A l’instar des Tamagoshis, EyePet permet aux joueurs de s’occuper d’un petit animal virtuel, sauf que cette fois si les interactions se déroulent grâce à PlayStation Eye, la petite caméra de la PS3 (livrée avec le jeu).
Graphismes :
Si on fait abstraction de la piètre qualité de l’image de fond renvoyé par la caméra PS Eye qui tourne en 640×480 (une hérésie sur une console HD…) les graphismes de EyePet son particulièrement réussis. Le petit animal virtuel que l’on peut personnaliser de 1001 façons est très attendrissant, grâce à ses nombreuses mimiques et à ses mouvements empruntés à de vrais animaux (singe, chiot, chaton…).
Jouabilité :
Bien qu’elles manquent parfois d’un peu de précision (dû souvent à un manque de luminosité), les interactions avec la petite bestiole (caresses, sauts…) sont vraiment bluffantes et le principe de réalité augmentée est poussé à un niveau jamais vu sur console de salon. La « carte magique » rend l’utilisation des accessoires nettement plus précise et l’interaction devient maximale lorsque le jeu nous permet de créer et de diriger des jouets, tel qu’une voiture télécommandé, que l’on aura simplement dessiné sur une feuille de papier blanc !
Durée de Vie :
Pour moi la durée de vie est le point faible du soft, en effet bien que l’EyePet soit très attachant, et les défis plutôt corsés, étrangement je n’ai jamais eu l’envie d’allumer ma console spécialement pour y jouer ! Sans doute à cause du coté répétitif et trop casual des mini jeux, de l’envie de jouer avachi sur mon canapé plutôt qu’à 4 pattes devant ma télé ou bien du fait que j’ai un vrai chat à la maison…

Bande Son :
Les bruitages sont sympathiques, les ronronnements et petits cris de l’EyePet sont vraiment attendrissants mais les commentaires un peu trop didactiques et les musiques un brin cuculs nous rappellent que l’on est face à un soft destiné à un jeune public.
Conclusion :
EyePet repousse les limites de la réalité augmentée sur console et apporte un vent de fraicheur dans le ligne-up de la PS3. Le manque de précision de certaines actions est gommé par le caractère original de l’expérience, mais le coté démo technique prend malheureusement très vite le pas sur le coté ludique de la chose et la PS Eye risque de retourner très vite dans son placard habituel.

Ma note : 13/20

Cliquez ici pour retrouver mon interview exclusive de Nicolas Doucet le producteur d’EyePet.