[Critique] Coraline

La semaine dernière je me suis rendu dans les locaux d’Universal à Paris afin d’assister à la projection presse du film Coraline diffusé pour l’occasion en 3D.

Délaissée par ses parents trop occupés par leur travail, la petite Coraline Jones part explorer l’étrange maison dans laquelle la famille vient tout juste d’emménager. La gamine ouvre une porte cachée qui l’amène tout droit dans « l’Autre monde », où tout son univers est sublimé. Mais le rêve va très vite tourner au cauchemar…

Bien que le film soit réalisé par Henry Selick, le réalisateur de L’Etrange Noël de M. Jack, l’affiche Française (que vous pouvez voir ici) m’avait fait penser à un film pour jeunes enfants. Hors l’histoire s’apparente plus à conte disjoncté comme Alice au Pays des Merveilles. L’univers du film Coraline est sombre, décalé et parfois même dérangeant, (la sorcière demande à Coraline de se coudre des boutons à la place des yeux pour rester dans l’Autre Monde).

C’est la première fois que je vois un film d’animation stop-motion en 3D et le rendu à l’écran m’a encore plus impressionné que ceux en CGI. L’effet de relief m’a paru plus naturel et les détails beaucoup plus nombreux et plaisant à observer. La mise en scène et l’animation image par image sont sublimes et les couleurs d’une impressionnante richesse. L’imagination et le délire visuel sont au rendez vous, peut être un peu trop parfois, puisque j’ai totalement décroché pendant la partie se déroulant dans le cirque…

Malgré un scénario prévisible, s’apparentant souvent à un condensé d’autres contes pour enfants, Coraline est un bon film d’animation qui démontre le potentiel énorme du stop motion. A voir en famille mais à déconseiller au très jeune public !

Ma note : 3/5