88e Trophée Platine : Counter-Strike : Global Offensive

Initialement prévu pour le 21 aout, Counter-Strike : Global Offensive figure toujours parmi les abonnés absents du PlayStation Store Européen. Comme je suis du genre impatient et que les reports injustifiés m’énervent, j’ai fait l’acquisition d’une carte PSN de $20 sur Ebay afin de l’acheter sur le store US ($14.99).

Counter Strike : Global Offensive est la dernière version de Counter Strike, le plus célèbre des mods de Half Life apparu en 1999 (ça ne nous rajeunit pas ma pov’ lucette). La concurrence est rude en matière de FPS et c’est pourquoi CS : GO a pour objectif de remettre la licence sur le devant de la scène en essayant de conquérir de nouveaux joueurs mais également de ramener ceux qui ont désertés le navire.

J’ai beaucoup joué à Counter entre 2000 et 2003 (avant Steam). J’étais d’ailleurs tellement accro que je faisais même des parties le matin avant d’aller bosser et le weekend, je faisais des parties en LAN avec des collègues… « Tout passe, tout lasse », un beau jour, j’ai complétement lâché l’affaire. Ça devenait trop élitiste et compétitif à mon gout. Je suis passé définitivement à la console. La compilation Half Life Generation doit d’ailleurs être le dernier jeu que j’ai acheté sur PC !

C’est cette nostalgie qui m’a fait m’intéresser à CS : GO et à ce niveau là on peut dire que je ne suis pas déçu. Les graphismes ont évolués mais le moteur graphique sent un peu la naphtaline. Ce défaut est contrebalancé par le plaisir de jeu que l’on éprouve instantanément en rentrant dans une partie. Même si plein de petits trucs ont changé je me suis très vite retrouvé en terrain connu (Counter c’est comme le vélo ça ne s’oublie pas !). L’idée de jouer à CS à la manette en fera bondir plus d’un (l’idée d’un cross play PC/console a été abandonné pour éviter le carnage) mais comme j’ai aussi pas mal joué à la version Xbox, le choc est moins violent pour moi…

Avec sa grande accessibilité, ses 4 modes de jeu (malheureusement non paramétrables), ses 16 maps et son systèmes de récompenses, Counter-Strike : Global Offensive devrait en séduire plus d’un. Le jeu est loin d’être révolutionnaire mais c’est un bon trip rétro et une bonne alternative à COD et à BF.

Chose plutôt surprenante pour ce type de jeu, les trophées de Counter-Strike : Global Offensive sont très simples à obtenir. En une grosse soirée avec un pote, il est possible de récupérer le trophée platine ! Sans aide, par contre c’est nettement plus compliqué car 3 trophées posent vraiment problème.

– Le nettoyeur : En mode classique il faut tuer 5 ennemis en un seul round. Sachant que les parties se font à 5 contre 5 il faut donc être le seul à tuer tous les ennemis. Ma technique : Sur DUST en Terro, lancer la bombe sur le petit balcon juste derrière la zone de respawn. Les bots sont tellement cons qu’ils n’arrivent pas à l’atteindre et restent bloqués devant le mur… Ça permet d’être pénard pour buter les ennemis.

– Chasse aux lapins : Ce trophée nécessite de tuer un ennemi en l’air. Après 3h de jeux je n’avais toujours pas réussi à buter un mec qui saute alors j’ai dû faire appel à un autre joueur.

– Faire la coupure : Ce trophée consiste à gagner un combat aux couteaux. Seul problème, les bots et les adversaires en ligne sortent quasiment jamais leurs couteaux. Il est donc presque obligatoire de demander de l’aide à un autre joueurs pour obtenir ce trophée !

Je remercie au passage Coastofarmor, une joueuse américaine qui a bien voulu me dépanner ! Grâce à son aide, j’ai obtenu les 2 trophées qui me manquaient. Après 3-4 heures de jeu l’affaire était dans le sac ! Ce n’est pas pour ça que je vais lâcher Counter-Strike : Global Offensive, c’est typiquement le genre de défouloir que j’aime pratiqué après être rentré du longue journée de taff !