[Preview] The Last of Us sur PS3

Ça fait plusieurs mois que je ne regarde plus un seul trailer de The Last of Us. J’attends le nouveau bébé de Naughty Dog avec beaucoup d’impatience (l’accouchement est prévu le 14 juin) et j’ai tout fait pour éviter d’en savoir trop sur le jeu avant sa sortie. Mais la semaine dernière, j’ai cédé à la tentation… j’ai carrément testé le jeu ! Impossible de résister à une version preview d’un des titres les plus attendu de l’année !?

La version preview de The Last of Us que j’ai entre les mains est découpée en deux portions de niveaux distincts « Lincoln » et « Pittsburgh ». Dans la première partie les deux héros tentent de retrouver un amis dans une ville déserte où erre des infectés. Le joueur contrôle Joel, un baroudeur barbu qui traverse les USA en compagnie de la petite Ellie, une ado à la fois forte et fragile. Il ne suffit que de quelques secondes pour s’apercevoir de la complicité montante qui lie les deux personnages. Une fois la manette en main, j’ai immédiatement eu envie de protéger ce petit bout d’innocence perdu dans un monde post apocalyptique ou erre des êtres monstrueux.

Encore en bêta, je dois vous avouer que cette version du jeu ne m’a pas mis la claque graphique à laquelle je m’attendais. Certaines portions du niveau fourmillent de détails (la foret, les intérieurs des maisons) mais la modélisation de quelques éléments comme les bâtiments et les arbres par exemple ne m’ont pas semblé à la hauteur du reste. En revanche j’ai été très surpris de découvrir un jeu beaucoup plus vaste et ouvert qu’un Uncharted. Je ne sais pas si tous les niveaux sont comme ça mais la possibilité de progresser en utilisant le chemin souhaité donne un agréable sentiment de liberté et promet une grande rejouabilité.

Le fait d’être moins guidé, m’a donné le sentiment d’être encore plus fragile face aux attaques des ennemis. « Merde, un zomblard, si j’avais su je ne serai pas passé par là ! ». Car il ne faut pas l’oublier, The Last of Us est un vrai survival horror. Les personnages ne sont pas des surhommes, les ennemis sont ultra menaçants et les armes sont très limitées. Ellie doit être en permanence sous surveillance et Joel bien que costaud ne peut pas résister face à une attaque frontale de ces saloperies de « Clickers » (vos futurs pires ennemis, croyez-moi !). L’ambiance devient donc rapidement pesante et le joueur doit rester en permanence sur ses gardes.

A la manière d’un Dead Island, Les armes de The Last of Us sont customisables et possèdent une durabilité limitée. Joel est un cousin éloigné de Mac Gyver. Alors avec un tuyau, un morceau de scotch et une paire de ciseau, il peut par exemple se fabriquer un « superbe » piolet pour défoncer le crane des infectés. Quand il trouve un établi, il peut même améliorer ses armes à feu. Les balles étant très peu nombreuses, il est donc vital de looter tout ce qui passe afin de pouvoir se défendre.

Le portion du niveau « Pittsburgh » se déroule un peu plus tard dans l’histoire. Joel et Ellie sont piégés dans une supérette face à une bande de pillards. Plus vifs et malins, les humains attaquent de tous les côtés en établissant des tactiques pour surprendre les deux héros. Pataud lors des déplacements, Joel se transforme en véritable brute lors des combats au corps à corps. Sans armes à feu ou presque, il doit se défendre avec les moyens du bord. Cette portion de niveau démontre l’ultra violence des affrontements qu’il est nécessaire de déployer dans ce monde où plus aucune lois ni règle ne subsiste.

Je redoutais que The Last of Us soit une sorte d’Uncharted chez les zombies et cette preview m’a totalement rassuré. Même si j’ai forcément ressenti un lien de parenté entre les jeux, ça ne va pas plus loin que ça. The Last of Us offre un gameplay et un level design très différent. Connaissant Naughty Dog, je pense que le jeu aura bien évolué graphiquement sur la finale et j’ai hâte de voir le résultat. Reste à voir si l’histoire arrivera réellement à me transporter car il faut reconnaitre qu’en ce moment, on bouffe du zomblard et de l’infecté à toutes les sauces…