[Test] SOCOM : Special Forces sur PS3

Après s’être concentré pendant plusieurs années sur MAG le studio américain Zipper Interactive est de retour à ses premiers amours avec SOCOM : Special Forces (également connu sous le nom de SOCOM 4 : U.S. Navy SEALs aux USA) un jeu d’action tactique en équipe.

Scénario :
Zipper Interactive a décidé d’enrichir ce nouvel Opus en proposant un véritable scénario plutôt qu’une simple superposition de missions comme c’était le cas dans les précédents jeux. On retrouve toujours les briefings tactiques avant chaque opération mais ils sont précédés de cut-scenes racontant une histoire peu captivante de conflit se déroulant en Asie. C’est toujours mieux que rien mais les personnages principaux sont caricaturaux au possible et les enjeux n’ont rien de très passionnants…

Réalisation :
SOCOM : Special Forces offre une réalisation très correcte qui n’atteint malheureusement pas les canons de beauté des jeux développés par les autres studios First Party. Le jeu souffre de quelques chutes de framerates et de bugs de collisions qui dénotent d’un certain manque de finition. Jungle, ruines, villes… les environnements proposés sont très variés et leurs belles profondeur de champs donnent l’impression d’une certaine liberté de mouvements. Le level design est très bien pensés ce qui permet d’aborder les différentes situations de manière très différentes au point d’avoir l’impression de redécouvrir les lieux lors d’un second passage.

Jouabilité :
A part l’utilisation des grenades et le système de couverture qui mériteraient d’être affiné, le gameplay est instinctif ce qui permet de rentrer immédiatement dans le jeu. La compatibilité au PS Move est réussie mais on préférera tout de même la bonne vieille manette qui permet un contrôle optimum… surtout en ligne ! La partie tactique qui consiste à diriger les coéquipiers (deux binômes) est assez basique et un système plus poussé à la Rainbow Six n’aurait pas été du luxe. Les alliés en font parfois un peu à leur tête… Ce n’est pas pénalisant en mode normal mais leurs prises de risques peuvent vous pourrir totalement une situation en difficulté élevée (mais bordel je vous avais dit de ne pas bouger) ! Le jeu propose des missions classiques (à 5) ainsi que des missions furtives en solo. Ce « double gameplay » est intéressant puisqu’il permet de varier complétement le rythme de progression du mode histoire.

Durée de vie :
Il m’a fallu 8h pour boucler les 14 missions en mode normal. Certains passages sont un peu corsés (surtout les derniers niveaux bien bourrins) mais dans l’ensemble le jeu ne m’a pas posé de grosses difficultés. Par contre le mode Elite que j’ai commencé juste après l’avoir débloqué s’avère être un sacré challenge… Le jeu offre également la possibilité de créer des missions personnalisées en sélectionnant un certain nombre d’options par map (difficulté, objectifs, nombre d’ennemis…). Comme tout bon SoCUM, pardon SOCOM , cette suite intègre un mode multi-joueurs particulièrement fourni. Il est possible de réaliser des missions à 5 en coop contre l’IA ou de participer à des affrontements face à d’autres joueurs. Les modes de jeux sont classiques mais la variété des maps et surtout la possibilité de jouer à 32 donne des parties au rythme particulièrement soutenus (c’est la guerre mon capitaine !). Le fait que chaque mode de jeu propose son propre système d’amélioration des armes pousse à s’investir et prolonge la durée de vie globale du mode multi.

Bande son :
Les bruitages et les doublages ne sont pas ce que l’on a vu de mieux en la matière… mais en revanche SOCOM : Special Forces se dote d’une très bonne playlist dont les sonorités asiatique apporte un coté exotique à l’action.

Conclusion :
SOCOM : Special Forces n’est clairement pas la révolution annoncée. On se retrouve tout de même face à un bon jeu d’action qui dispose d’une durée de vie conséquente soutenu par des missions prenantes et un mode multi-joueurs très addictif (les parties sont déjà bien blindées !). Ce n’est déjà pas si mal !

Ma note : 14/20