Harvey Milk
Harvey Milk
est un Biopic intelligent qui dresse le portrait d’un homme qui a consacré une partie de sa vie à la défense de la communauté gay et de tous ceux qui ne rentraient pas dans le moule de l’Amérique bien pensante de l’époque.

On assiste également à la révolte d’un citoyen lambda qui se transforme en bête médiatique, spécialiste des discours et véritable roi de la com. Sean Pen semble véritablement habité par le personnage, et propose une gestuel, des expressions du visage et sensibilité que l’on ne lui connaissait pas. Le reste du casting est tout aussi impressionnant en particulier Josh Brolin (No Country for Old Men) et Emile Hirsch (Into The Wild) qui sont méconnaissables !

Gus Van Sant livre une mise en scène inspirée, l’insertion d’image d’époque m’a un peu dérangée au début mais elle permet de souligner encore un peu plus la véracité des faits (certaines déclarations sont affligeantes…). L’ambiance retro est très plaisante et on sent un gros soucis du détails (costumes, utilisation des lieux d’époques…) mais j’ai regretté que la BO ne soit pas plus accès seventies.

Harvey Milk
Même si l’homophobie a un peu reculé ses dernières années, le film permet de se remémorer une époque pas si lointaine ou l’homosexualité était considérée comme une maladie, les gays risquant même la privation des droits civiques !

Harvey Milk est un biopic militant mais sobre qui malgré quelques longueurs et un montage un peu maladroit, permet de découvrir le combat d’un homme face à l’obscurantisme des lobbies religieux et d’une partie de la population américaine.

Ma note : 4/5

13 Commentaires

  1. chui pas trop ciné moi, et surtout pas pour payer 7€ un film comme sa, l’histoire me branche pas, je préfère de loin les chtis, même si c’était un navet 😉

  2. Je l’aurais bien pris en BRD mais pas de VF chez les ricains, doivent plus trop aimer les français depuis le scandale AIG, on leur à pris quasi tous leur dollars aussi … 😕

  3. tout à fait d’accord avec ta critique Damonx, je tiens juste à souligner également la performance incroyable de James Franco dans le film, méconnaissable, et totalement habité par son personnage.

  4. Je suis allé le voir cette semaine sans vraiment savoir ce que c’était et bien je ne suis pas déçu à la sortie de la séance. C’est vraiment impressionnant de voir jusqu’où l’homophobie pouvait aller à une époque pas si éloigné que cela de la notre.

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