[Test] DiRT 3 sur PS3

Colin McRae DiRT est une série de jeux de course de rally et de off-road, lancée en 2007 par Codemasters. Le pilote écossais ayant malheureusement passé l’arme à gauche, le 3e épisode se voit rebaptisé sobrement DiRT3.

Réalisation :
Bien qu’utilisant le même moteur graphique, que son prédécesseur, DiRT3 nous sert une réalisations plus chiadée avec des environnements et des tracés totalement nouveaux. Les intempéries (neige, pluie) et les parcours de nuit sont d’un réalisme saisissant et il est agréable de constater que le studio ne nous ressert pas la même soupe ! Le tableau est malheureusement terni par la présence de belles chutes de framerates qui sont encore plus nombreuses que dans le précédent volet ! A croire que Codemasters a encore du mal à maitriser l’EGO Engine, son propre moteur maison…

Jouabilité :
DiRT3 reprend le gameplay arcade qui a fait le succès de la série. Grâce au marquage au sol et au système de flashback qui permettent de remonter dans le temps pour annuler une sortie de route ou un carambolage, le jeu est accessible au plus grande nombre. Les habitués des jeux de course pourront désactiver le maximum d’aide à la conduite afin d’augmenter la difficulté générale qui est relativement basse dans les épreuves traditionnelles (ça se corse un peu à partir des X-Games). Malgré la présence de nombreux véhicules (proto, S2000, 90s, 80s, 60s…) et de catégories exotiques comme les Buggies et les Trucks les différences ne sont pas assez marquées, le jeu donne la sensation de toujours conduire le même type d’auto légère. Le phénomène est identique au niveau des revêtements. A part sur la neige, l’adhérence et le comportement des véhicules restent sensiblement le même. Le plus regrettable dans cet opus provient du manque flagrant de technicité des courses. Les tracés des circuits et des spéciales sont fades et manquent souvent d’inspiration…

Durée de vie :
Même si l’éditeur a d’ores et déjà prévu de nous pondre 4 !#@ de DLC… le jeu n’est pas avare en contenu. Les circuits sont nombreux et le championnat (d’une rare austérité) est particulièrement long, surtout si l’on compte décrocher l’or ou le platine pour chaque course. Grâce à ses aspects techniques et son coté spectaculaire l’arrivée du Gymkhana (show à base de drift et de figures dans des arènes) apporte énormément de la fraicheur au jeu. Le mode multi-joueurs enrichie d’épreuves amusantes dignes d’une Mario Kart (mode zombie, capture the flag…) permettent également de se défouler entre 2 courses. Cerise sur la merco, le jeu offre même un mode split-screen en local !

Bande son :
La partie sonore est très réussie. Les musiques des menus sont entrainantes, les doublages français sont agréables (même si la nana prononce Yohan au lieu de Johan…) et les rugissements des moteurs sont réalistes et différents d’une auto à l’autre.

Conclusion :
DiRT3 est un bon jeu de course arcade qui surprend par sa réalisation graphique et l’ajout de nouvelles épreuves dont on attendait pas grande chose (au début, j’ai eu du mal avec le Gymkhana mais maintenant j’adore !). Le manque de caractère du gameplay et les circuits sans saveurs risquent tout de même d’en dérouter plus d’un…

Ma note : 14/20