[Test] Gran Turismo 7 sur PS5

Gran Turismo est de retour pour un 7e épisode ! En début de génération et sans 40 000 reports ??? Vous l’avez rêvé, Sony l’a fait !

Scénario :
Il n’y a pas vraiment d’histoire dans Gran Turismo 7 évidemment mais le jeu est structuré autour du “Café” une sorte de mode quête très bien pensé dans lequel un certain Luca envoie les joueurs réaliser différentes actions et remporter des courses. Ce mode permet de découvrir de manière plus approfondie les spécificités du jeu, les particularités des voitures et l’histoire des constructeurs. Le “Café” structure la progression et pousse à tester de nouvelles choses. Bien que tout soit très zen, l’ambiance est un peu austère, à part le mode course musicale c’est globalement pas très funky.

Réalisation :
Les premières images du jeu le laissaient penser, Gran Turismo 7 est bel et bien une claque visuelle. C’est beau, méticuleux, bourré de détails et la passion pour l’automobile se ressent à chaque instant. Le travail effectué par Polyphony Digital est monstrueux. Le quasi photo réalisme du jeu est associé à une belle fluidité et à une véritable impression de vitesse, et ça sur tous les modèles de voiture. ENFIN !

La gestion du temps et des intempéries est à couper le souffle (l’aube c’est quelque chose !) et j’ai même repris plaisir à regarder les replays, une fonction que j’avais littéralement zappée avec le temps ! Le SSD magique de la PS5 est un gros plus sur ce type de jeu, exit les loading de dingues que l’on pouvait avoir sur les précédentes versions. Et croyez-moi, ce n’est pas du luxe sur les épreuves des permis…

Jouabilité :
Devenu trop élitiste à mes yeux, Gran Turismo m’avait perdu avec le temps. C’est donc avec fébrilité que j’ai mis la main sur ce 7e épisode. Et à ma grande surprise, c’est le retour du GT que j’aime, à la fois accessible et pointu. Le système d’assistance (il n’y a malheureusement toujours pas de rewind) permet d’aborder la difficulté de manière progressive et les esthètes peuvent jouer en mode hyper réaliste.

Le gameplay est vraiment excellent. Un vrai plaisir de conduite se dégage du titre alors que sur certains volet j’avais l’impression que c’était devenu une torture. La DualSense fait presque office de volant, on ressent le terrain, les spécificités de chaque modèle et le comportement des voitures. Ce dernier aspect est un vrai plus pour le gameplay car la manette permet de ressentir quand on est au bord de partir à la faute ! Tout n’est pas parfait (les cliquetis au freinage sont relous) mais qu’est ce qu’on s’en rapproche !

Durée de vie :
J’écris ce test avec 25h de jeu au compteur (sans mauvais jeu de mots) et j’ai l’impression d’avoir à peine effleuré le contenu de Gran Turismo 7. Il faut dire que j’ai seulement débloqué 69 voitures sur les 424 que comporte le jeu et que je commence les courses de GT3 (je dois farmer un peu pour me payer une nouvelle caisse car ma Ferrari F8 Tributo est à la peine hahaha !) Le “garage” fait un peu office de Pokédex. On a envie de découvrir et de posséder tous les modèles possibles. C’est une idée simple qui pousse à progresser dans le jeu. En terme de contenu il y a de quoi faire avec plus de 90 circuits, le mode “café, un mode “missions”, les (fameux) permis, les courses arcade, contre la montre, les défis drift, le mode sport en ligne avec ses défis quotidiens… et même un mode 2 joueurs en splitscreen en local !

Conclusion :
Je fais partie des primo joueurs de Gran Turismo, de ceux qui ont passé un été entier à essayer de faire le meilleur temps sur le circuit Deep Forest pour gagner une vraie Viper GTS. De ceux que la licence Gran Turismo a fait kiffer des années durant (même la version PSP…) et qui au fil du temps ont vu le roi se faire voler la couronne.

Pour moi Gran Turismo 7 c’est le Gran Turismo que j’aime, celui qui en met plein la vue, celui qui fait rêver et qui procure un plaisir de jeu de tous les instants. Ce 7e épisode me réconcilie définitivement avec la série. Allez, je vous laisse j’ai les GT World Series sur le feu.

Ma Note : 18/20

Screenshots maison