[Test] Killzone Mercenary sur PS Vita

Fer de lance des consoles PlayStation depuis plusieurs années, la saga Killzone débarque sur PS Vita dans Killzone Mercenary un épisode exclusif auquel la firme japonaise a confié une double mission : Montrer définitivement ce que la console à dans le ventre et booster les ventes en Europe et aux USA ! Du tout cuit mon capitaine ? 

Scénario :
Dans Killzone Mercenary, le joueur incarne Arran Danner un membre d’une faction mercenaire qui prend ses contrats chez l’ISA ainsi que chez ses ennemis de toujours, les Hellghast. Durant une mission, le mercenaire est confronté à un choix cornélien : accomplir son devoir ou changer l’issue de la guerre. Killzone Mercenary ne possède par le scénario de l’année mais assez de nouveautés pour se distinguer des épisodes précédents. Il casse les codes manichéens de la série et permet de donner un peu de relief aux deux camps qui commençaient à en avoir sérieusement besoin… Il n’y a plus qu’à espérer que ce changement de direction soit poursuivi dans Killzone Shadow Fall sur PS4.

Réalisation :
Les graphismes de Uncharted : Golden Abyss vous ont mis une claque ? Et bien attendez-vous à ce que Killzone Mercenary vous mette carrément KO ! C’est simple, le jeu est tellement impressionnant que l’on se demande s’il n’y a pas un « truc » ! On sait depuis un bout de temps que la PS Vita en a dans le bide mais là, les graphismes rivalisent carrément avec certains FPS de consoles de salon ! Plus impressionnant encore, le jeu propose principalement de vastes maps extérieures avec plusieurs niveaux ! Il n’y a plus qu’à croisez les doigts pour que le jeu soit bien mis en avant sur les PS Vita qui servent de démo en magasins…

Jouabilité :
Killzone Mercenary reprend le gameplay de Killzone 3, on retrouve ainsi des déplacements moins lourds et plus rapides que dans Killzone 2. Les doubles sticks de la PS Vita font des merveilles mais on pourra regretter l’absence de la touche L3 pour courir, surtout en mode multi. La course s’active avec rond ou bien avec le touchpad arrière mais quel dommage de ne pas avoir également utilisé stick + flèche du bas comme sur Resistance ! Les fonctions tactiles de la console sont mises à contribution pour les combats au corps à corps et servent également à pallier l’absence des boutons R2 et L2 (envoie des grenades et changement d’armes). C’est un peu déroutant au début mais on s’y fait très vite.

La fonction gyroscopique est utilisée uniquement lors des déclenchements de mines mais il est possible de l’activer pour affiner la visée (très pratique pour les headshots !). Qui dit Mercenaire dit argent… chaque action dans le jeu est récompensée par une monnaie locale qui permet de s’alimenter en balles, en accessoires et en armes dans des caisses placées un peu partout sur les cartes. Très utile puisqu’il n’est pas possible de récupérer les armes ennemis. Contre une grosse somme d’argent il est possible d’acheter des « Van Guards » : sous la forme de drones (silencieux, aérien, électriques…) ou de fonctions spéciales (invisibilité, carapace). Une grosse nouveauté vraiment très fun à utiliser pour se défaire de situations tendues.

Durée de vie :
Il m’a fallu seulement 4h50 pour terminer les 9 missions du mode histoire en difficile… (j’ai Killzone dans le sang huhu) J’en vois déjà froncer les sourcils… mais attention ! Il faut bien comprendre que le jeu est basé sur un système de contrats et de scoring (l’argent). Chaque mission peut être refaite de 3 manières différentes (précision, couverture et démolition) en suivant des consignes spécifiques. L’argent récupéré permet de débloquer de nouvelles armes pour remplir et débloquer ces fameux contrats. Quand on se prend au jeu, il y a de quoi y passer des heures… (croyez moi). Killzone Mercenary intègre également un mode multi-joueurs à 8. Les modes de jeu sont classiques (free for all, team deathmatch, objectif) mais les 6 maps basées sur les niveaux du mode solo sont super bien goalées. L’argent récolté, le système de carte et de grades poussent à se dépasser et à rejouer sans cesse…

Conclusion :
Malgré un solo court (devenu presque la norme dans les FPS…), Killzone Mercenary est une valeur sûre de la PS Vita. Il faut dire qu’avec ses graphismes ravageurs, son système de contrats innovant et son mode multi-joueurs addictif, il a tout pour séduire les fans de FPS en manque d’un véritable titre solide sur console portable.

Ma note : 17/20

Screenshots de l’article réalisées à partir de la version test (en anglais) tournant sur ma PS Vita.